Vous êtes 3 192 abonnés (Substack) aujourd’hui… Ma dernière newsletter a l’air d’avoir mieux marché que celles d’avant. Creuser des sujets plus précis plait, je vais donc continuer.
J’ai besoin de vous. Il faut que cette newsletter soit de plus en plus présente dans les boites mail. Je vous demande de relayer cela à vos amis, vos proches, vos pots de boulot ou soirée. Mais dans tous les cas, faîtes tourner…
De plus, si vous likez ou mettez un commentaire, cela permet que la newsletter soit plus vue, je compte sur vous !
Tout d’abord, je redonne les endroits où tu peux nous trouver
Site Internet : https://www.Nyko.io
Linkedin : https://www.linkedin.com/company/77671870
Instagram : https://www.instagram.com/nyko__io/
Des sujets sont plus simples que d’autres. La semaine dernière, j’ai évoqué l’investissement dans les forêts, et cela me renvoyait à mon enfance. Cette semaine, j’ai décidé de parler de voitures. Ma question est simple, comment est-il possible de gagner de l’argent grâce aux voitures… Je tente de proposer plusieurs solutions. Pourquoi au démarrage je vous disais que certains sujets sont plus simples que d’autres, car je ne suis ni un connaisseur, ni un expert. Ma relation à la voiture est plutôt simple, j’attends qu’elle m’amène d’un point A à un point B, pas plus pas moins.
Pour tout dire, je n’ai même pas de voiture à mon nom aujourd’hui. Cela rend folle ma femme et mon associé, Florian, mais j’avoue être un peu hermétique à ce sujet. J’ai pourtant passé de bons moments avec les voitures. Les souvenirs vont de la voiture de mon père, une Renault 20 avec laquelle nous partions en vacances, à la première voiture rapide que j’ai pu conduire, l’Opel tigra de mon oncle et une voiture italienne, la voiture de mon ancien boss, Jean-Philippe, une Ferrari Scaglietti…
Tous ces moments ont marqué ma relation à la voiture, mais pas au point d’en être un grand fan. Bien sûr, j’ai des envies de conduite, mais je n’ai pas le besoin d’être propriétaire aujourd’hui d’une voiture utilisée quotidiennement. Pour me réconcilier avec cet objet du quotidien, je me suis donc posé la question de comment il pouvait nous faire gagner de l’argent.
Introduction au sujet de l’investissement dans les voitures
La voiture représente souvent la liberté. À 18 ans, cela m’a permis de pouvoir voyager et commencer à gagner ma vie. Dans la ville où j’étais, ne pas avoir son permis était impossible pour pouvoir “vivre”. Dans la tête de beaucoup, la voiture représente des coûts. Utilisation, réparation, entretien, c’est un budget qui est de plus en plus conséquent. Dernièrement, mettre le plein coûtait “un bras”.
La voiture a aussi d’autres aspects, les youngtimers, les voitures de collection peuvent être un très bon investissement. Nous en reparlerons, mais certains modèles, en 10 ans, ont pris 400 % de valeur, c’est stratosphérique. Il est rare qu’un objet du quotidien comme celui-ci déclenche de telles passions. Chacun d’entre vous a souvent un modèle iconique, pour moi, c'est l’Aston Martin de James Bond, la DB5. Ce qu’il faut voir aussi, c'est le contexte de l’automobile en 2022, et l’impact des futures réglementations.
Le contexte de la voiture en France en 2022
Nous sommes un pays qui possède plusieurs marques, mais également un marché en dents de scie. Les chiffres publiés le 1ᵉʳ octobre nous montrent que le marché de la voiture neuve a subi une augmentation de 5,46 % sur la même période, septembre 2021. La PFA, la fédération du secteur, a recensé au total 141 142 immatriculations de véhicules particuliers neufs dans l'Hexagone en septembre 2022.
Cela n’est cependant pas le reflet de l’année écoulée. Sur 9 mois, 1 112 072 véhicules ont été immatriculés soit une baisse de 11,77 %. Le groupe Stellantis a eu une augmentation sur le mois, mais subi une baisse sur l’année, comme Renault. Des raisons à cela, une pénurie de semi-conducteurs a déjà ralenti la production potentielle. Les carnets sont pour certains pleins, faute de matériel suffisant, les délais s’allongent. Autre impact de cette pénurie, l’augmentation des prix. Étant très demandés, leur prix flambe. Cela va donc avoir une incidence sur le prix de vente des voitures.
Je parle du marché du neuf, mais ce n’est pas celui auquel on pense quand on parle d’investir dans une voiture. Pourquoi ? La plupart du temps, une voiture achetée neuve subit une forte décote les premières années. Voici ce que donnent les chiffres :
Une courbe qui marque les esprits
De fait, lorsqu’on pense à investir dans une voiture, on ne s’imagine pas acheter une voiture perdant en moyenne la première année 20 à 25 % de sa valeur. Ceci n’est pas une généralité, selon quelques composantes, cela peut aller plus ou moins :
la motorisation : si la voiture est un diesel ou une essence
le kilométrage
les options
la couleur
la marque
la rareté de la voiture
l’entretien
Revenons sur la rareté, j’ai toujours entendu que certains arrivaient à vendre leur bon de commande. Je parle principalement des personnes désireuses d’acheter une Ferrari, et qui dans ce cas feraient pour une fois un bon investissement en voitures neuves. On appelle cela la spéculation du bon de commande. Répandu dans les 1990, l’exemple de la Ferrari F40 est criant. À la base, une série limitée, mais par l’engouement, Ferrari décide de faire 1300 modèles, les bons de commandes s’échangeront à prix d’or. Je n’ai jamais acheté de Ferrari, mais cela ne me surprendrait pas que de riches acheteurs enflamment les prix pour gagner du temps… Les marques de luxe voient cela d’un très mauvais œil, on ne spécule pas avec une Ferrari !
Le marché du neuf n’est qu’une partie du marché de l’automobile, et l’on ne peut pas tous mettre 300 000 euros dans une voiture de luxe. Il faut donc trouver des solutions pour pouvoir investir dans cet actif bien réel. Il existe plusieurs solutions, l’achat pour mettre en location, l’achat de youngtimers ou voitures de collection, l’investissement en copropriété sur une voiture et enfin via un fonds. Pour information, le marché de la voiture de collection sur 15 ans, selon l’indice HAGI Top Index, mis en place par la société Groupe International Historique Automobile, aurait fait fois 7 !
Il existe d’ailleurs plusieurs indices :
Le HAGI Top Index est une mesure globale du marché pour les automobiles historiques exceptionnelles.
L'indice HAGI P mesure le marché automobile rare de Porsche.
L'indice HAGI F mesure le marché automobile rare de Ferrari.
L'indice HAGI Top ex P&F représente l'indice HAGI Top sans Porsche ni Ferrari.
Le HAGI MBCI mesure le marché des automobiles Mercedes-Benz classiques (à partir de 2012).
L'indice HAGI LPS mesure le marché des automobiles Lamborghini classiques (à partir de 2018).
Le groupe gère une base de données exclusive englobant plus de 100 000 transactions réelles. Les inscriptions commencent à partir de la date de fabrication des voitures et sont mises à jour quotidiennement. Les données sont collectées à partir de quatre sources principales : les contacts privés, les spécialistes de la marque, les revendeurs et les résultats des enchères. HAGI se compose d'une équipe unique de professionnels et de conseillers ayant une longue expérience dans les domaines de la finance et des automobiles historiques. Cela permet donc d’avoir une base solide quant aux informations fournies.
Knight Frank mentionne même que sur 10 ans, la voiture a quasiment fait jeu égal avec les cryptomonnaies, une évolution de 190 % pour le marché de la voiture de collection, contre 193 % pour les coins.
Cela nous montre bien que le monde de la voiture a plus d’un secret dans son sac. Chaque solution d’investissement a ses avantages et inconvénients, la priorité étant de pouvoir investir, mais avoir un support liquide et rentable. Rentrons un peu plus dans le détail.
Vous avez peut-être manqué les articles de la semaine :
Les problématiques à l’investissement dans les voitures
Je vais déjà aborder les freins potentiels sur l’investissement dans les voitures. Le tout premier auquel je pense est la notion de devenir propriétaire d’un actif de ce type. Une voiture a une vie, un usage plus ou moins bien géré, et des réparations plus ou moins bien faîtes. L’achat d’une voiture n’est jamais une chose simple, dans le cas des solutions pour acheter, par exemple, une voiture pour mettre en location, il va falloir faire attention sur le modèle sélectionné, son antériorité, et le suivi qu’il aura eu.
Premier point, je préfère souvent conseiller de passer par un professionnel, car celui-ci apporte des garanties que le particulier n’a pas. Vous pouvez aussi vérifier l’historique d’un véhicule sur le site Histovec, qui regroupe tous les éléments importants de la voiture. Dans les solutions que je vous ai énoncées, 3 font appel à un achat en direct ou via un intermédiaire. Cela veut donc dire qu’il faut être vigilant.
Vérifiez l’origine d’une voiture d’occasion. Vous devrez vérifier si les informations indiquées sur la carte grise correspondent bien au véhicule et au propriétaire, à savoir :
La plaque d’immatriculation
Le numéro de série également appelé VIN (présent sur le châssis, en bas à gauche du pare-brise, sous le capot...)
La date butoir du contrôle technique si le véhicule est récent
Les nom, prénom et adresse du propriétaire
Par la suite, il va falloir voir l’historique de la voiture :
Le carnet d’entretien. Il vous permet de vérifier si l’ensemble des opérations d’entretien ont été effectuées.
Les factures d’entretien. Elles vous permettent de voir les pièces qui ont été changées sur le véhicule.
Le contrôle technique (si la voiture d’occasion a plus de 4 ans. Sinon il doit être réalisé tous les 2 ans).
Rapport Histovec. Il comprend notamment la situation administrative du véhicule d’occasion (gages, oppositions, saisie, suspension, vole…).
Maintenant que ces deux étapes sont passées, il va falloir inspecter la voiture et l’essayer. Pour ceux qui ne s’y connaissent pas, il existe des experts dont c’est le métier et qui peuvent vous épauler. Trustoo, par exemple, facture en moyenne 299 €. Cette prestation comprend :
Déplacement du spécialiste
Inspection du véhicule
Rapport digital détaillé
Dossier photos complet
Garantie 3 mois incluse
Il serait dommage de s’en passer. Tout cela concerne donc la qualité de la voiture en elle-même. Évidemment, si vous achetez une voiture pour la mettre en location, cela n’a pas le même intérêt que si vous achetez une voiture pour miser sur une plus-value. Quoi qu'il en soit, le premier frein est la voiture elle-même en termes d’achat. Ensuite, il va falloir pouvoir stocker et entretenir une voiture afin que celle-ci roule un maximum ou que sa qualité dans le temps ne se déprécie pas. Selon le modèle et la volonté d'investissement, les coûts peuvent réellement faire de grands écarts, il faudra donc affiner en fonction de votre volonté de positionnement.
Comment investir directement ou indirectement dans une voiture
Une fois que les problèmes sont listés, entre trouver la voiture, la vérifier, l’entretenir, la stocker, il va falloir commencer à réfléchir aux différents modes d’investissement à votre disposition. Le premier est donc le plus accessible, reste l’achat en direct pour mettre en location sur une plateforme de partage. J’ai pu lire la newsletter à ce sujet de Yoann Lopez de Snowball, et je trouve que les éléments sont très pertinents. En clair, Yoann explique comment il a pu acheter deux utilitaires, les mettre en location sur Getaround, avec un boitier connecté, et générer environ 1 000 € / mois.
Cela n’a pas été forcément simple, entre les achats des voitures, quelques soucis avec un d’ailleurs, le temps passé, les quelques pépins. Les chiffres sont là avec ces deux utilitaires, il a réussi à se générer un revenu récurrent sur une période limitée. Il a préféré arrêter l’aventure, car il n’avait plus le temps. Cette première solution est encore abordable, un utilitaire du même type vaut aujourd’hui 9 000 €, exemple d’un Berlingo Partner chez un garagiste ami, Romain. Moins de 100 000 km, sur la plateforme Getaround, ce véhicule se loue 40 € / jour (exemple Bordeaux).
Si vous empruntez pour l’achat de ce véhicule, il vous en coûtera environ 160 € de crédit sur 6 ans, et avec les coûts d’entretien et de suivi, cela montera à 400 450 € / mois, soit un gain potentiel de 400 € (il n’est pas réel de louer un tel utilitaire à 100 %...). Ces chiffres sont tout de même intéressants, mais ils ne permettent pas d’avoir un réel effet de plus-value. L’expérience en tout cas de Yoann est très significative et très documentée.
Seconde possibilité, acheter une youngtimer ou une voiture de collection. Là, c'est tout de suite le saut dans le grand bain. Pourquoi je cite en même temps les youngtimer et les voitures de collection, car dans l’idée ce sont des voitures anciennes et plutôt réduites en termes de production. La définition wikipédia : “Un youngtimer est un type d’automobile de pré-collection en configuration d'origine dont l’âge se situe entre vingt et trente ans, toutes motorisations confondues, trop récent pour être accepté comme un véhicule « de collection » par la Fédération internationale des véhicules anciens (FIVA), et dont l’acceptation fait débat parmi les propriétaires de véhicules plus anciens.”
Vous l’aurez compris, la catégorie des youngtimer est l’antichambre des voitures de collection. Ce terme est apparu en Allemagne, il y a une dizaine d’années. La plupart du temps, les youngtimer sont davantage accessibles que les voitures de collection. Les prix démarrent ainsi entre 5 000 et 10 000 euros, mais peuvent monter bien plus haut. Choisir une youngtimer c’est déjà prendre un risque, il faut être vigilant sur le modèle, l’année, le volume de production, la rareté y fera beaucoup. Le modèle iconique a bien plus de chance de prendre de la valeur que celui qui a juste 20 ans et qui a été produit en masse.
Selon la FIVA, un véhicule est dit d’époque (collection), si celui-ci répond aux critères suivants : c’est un véhicule routier à propulsion mécanique, fabriqué depuis plus de 30 ans, préservé et entretenu en condition historiquement correcte et conservé en raison de son intérêt technique et culturel et non comme transport quotidien. Ils nous permettent aussi de chiffre le coût moyen des dépenses directes, environ 3 938 € (panel de 8 228 réponses ont été recueillies auprès de propriétaires français, qui ont communiqué 21 028 évaluations de véhicules d’époque). Frais d’assurance, maintenant, réparation, garage, carburant, restauration.
Ils nous exposent aussi des chiffres, en France, 1 000 000 de véhicules anciens (2,5 % du parc roulant), 400 000 certificats d’immatriculation de collection (1 % du parc roulant) pour un chiffre d’affaires à 4 Milliards d’euros. Les voitures de collection trustent les premières places en termes de prix de vente. Selon le modèle bien sûr. En fonction de votre budget, vous aurez à vous orienter entre youngtimer et attendre que le temps passe pour qu’il soit classé en collection, ou directement acheter une voiture de collection.
Troisième solution, pour tous ceux qui ne veulent pas se lancer seul, ou bien qui n’ont pas les moyens, il existe des sociétés, rares, qui font de la copropriété de voitures de collection. Je pense à Classic Auto Invest ou Dreamster. En clair, ils se chargent de trouver la voiture pour vous, ils s’occupent de trouver les 3 ou 4 autres copropriétaires, et gère l’entretien. Cerise sur le gâteau, en plus d’avoir un aspect d’investissement, vous pouvez jouir de la voiture et rouler avec, avec parcimonie. Ces sociétés s’occupant de gérer la voiture prennent une commission. Cependant, cela peut être une solution intermédiaire pour celui qui voudrait devenir propriétaire d’une Porsche sans avoir 100 000 €.
Dernière solution, je vous avoue que j’ai eu du mal à trouver, le fonds d’investissement dans les voitures. J’ai lu une information sur le fond qu’aurait créé l'ex-batteur des Pink Floyd Nick Mason, IGA Automobile, mais pas de site, ou de documents légaux. Par contre, j’ai trouvé le fond Hetica Klassik Fund, qui lui a un code ISIN luxembourgeois, et qui permet d’investir dans un parc automobile. Je vous donne les informations, mais pour le moment j’attends toujours qu’ils me rappellent. Je préfère donc vous dire qu’il faut être vigilant et attendre un peu que je puisse vérifier toutes les informations. Sur le papier, c'est top par contre, un fond sur des voitures à des prix importants, un ancien pilote de course dans le comité de sélection, cela à de quoi à faire rêver… Je reviens vers vous asap pour vous donner plus de détails.
Zoom sur des produits dits youngtimers
J’ai fait appel à des amis, il faut être clair, je ne connais pas assez le domaine pour vous lancer trois noms et vous dire que c’est pas mal. Florian, un des associés que j’ai cités plus haut est un passionné de voitures. Il m’a donné trois noms. La première, la 406 coupé V6, voiture française qui reste tout de même abordable. En général une voiture française youngtimer est souvent à 5 chiffres, celle-ci peut être inférieure à 10 000 €.
Produite en modèle classique à 107 631 exemplaires, s’orienter vers le V6 permet d’avoir une voiture aux lignes indémodables et une puissance intéressante. Ce modèle passera en collection et sera recherché. Vous en trouvez sur leboncoin à moins de 10 000 euros. Second modèle proposé, la Honda S2000 un cabriolet hors du commun. Ce qui en fait un modèle à scruter, le célèbre calage d’admission variable (VTEC). Le rendement pour un moteur 4 cylindres atmosphérique de 2.0L est génial. C’est donc un roadster ultra sportif. Côté occasion, vous avez deux écoles. La S2000 fait partie de ces sportives qui ont beaucoup été importées d’Angleterre. Ainsi, compte entre 8 000 et 14 000 euros (selon l’état et le kilométrage) pour une Anglaise, et entre 20 000 et 27 000 euros pour une Française (LHD), voire un peu plus pour une phase 2.
Dernier modèle, la Maserati 3200 GT, une Italienne qui cache un tempérament de feu et des performances de fou. Elle dispose d’un V8 Biturbo de 370 chevaux. Pour l’histoire, c’est la dernière GT au pedigree 100 % Maserati, les suivantes recevant des moteurs d’origine Ferrari. En tout, la 3200 GT a été produite à 2 689 exemplaires en boîte manuelle et 2 106 en automatique. Ce qui en fait une voiture rare, surtout maintenant, car n’ayant pour aide à la conduite qu’un ABS et un antipatinage, elle a souvent fini sa vie brutalement. Vous pouvez trouver cette voiture à un prix de 23 - 25 000 € pour une boite mécanique et 140 000 km.
Les risques d’investir dans une voiture
Les risques sont pour moi déjà liés à l’achat de la voiture en elle-même. Les vices cachés que vous ne pourriez pas voir, les voitures accidentées, les compteurs manipulés, et les documents faux. S'ensuit les risques liés à la conservation et l’utilisation.
La conservation d’un véhicule youngtimer ou collection nécessite un local sec, bien entretenu, qui permet à la voiture de ne pas subir de corrosion. Combien de vieilles Porsche reviennent de villes en bord de mer avec les bas de caisses attaqués par la rouille. Acheter une voiture de collection, c'est bien, la garder en bon état, c'est mieux.
Dans les risques, il y aura aussi le pari perdu, la youngtimer qui passera en collection, mais n’explosera pas en termes de prix. Enfin, la réglementation peut jouer beaucoup. L’Europe a annoncé qu’à partir de 2035, il n’y aurait plus de production de voitures thermiques. Cela peut aussi enclencher un effet ou certaines mairies pourraient interdire à ces voitures de rouler…
Quelques infos en plus
La fiscalité de la plus-value, si vous achetez une voiture youngtimer ou collection, c'est pour la revendre à un moment (potentiellement). Si la plus-value dépasse les 5 000 € elle est imposable. Vous pouvez choisir de payer une taxe forfaitaire correspondant à 6 % du montant généré par la vente du véhicule en parallèle de la taxe de 0,5 % pour la CRDS. Ou alors, le régime général de la taxation des plus-values à la revente, qui permet de réduire cette imposition si l’on détient le véhicule depuis longtemps.
À la seule condition d’être en possession des preuves d’achat et de vente du bien, la plus-value réalisée sera imposée à 36,2 % de son montant (17,2 % de prélèvements sociaux et 19 % d’impôts sur les plus-values). Un abattement de 5 % par année de possession est appliquée à partir de la deuxième année. Au bout de 22 ans, plus d’impôt sur la plus-value, génial !
Si vous cédez la voiture à un musée, vous êtes aussi exonéré de plus-value.
La première automobile est française 1770 : Soutenu par le duc de Choiseul, ministre de la Guerre de Louis XV, Joseph Cugnot (1725-1804), ingénieur militaire, réalise un prototype de ce qui sera la première automobile de l’histoire : un fardier à vapeur. Les fardiers sont des chariots portant de lourdes charges. Au XVIIIe siècle, les savants cherchent à motoriser ces véhicules. Muni de trois roues et d’une chaudière à haute pression à l’avant, le fardier à vapeur de Joseph Cugnot peut transporter une charge de 5 t à la vitesse de 4 km/h. Testé fin 1770, le « chariot à feu » roule sur quelques mètres, limité par la faiblesse de la chaudière et l’absence d’un véritable dispositif de freinage. Le prototype est amélioré et utilisé dans l’artillerie à partir de 1771, mais sa lenteur ne lui permet pas de remplacer les chevaux. Il accompagne seulement l’armée en marche.
Un des deux exemplaires de Mercedes 300 SLR Coupé a été vendu 135 millions d'euros par Stuttgart à un collectionneur privé, qui exposera son auto lors de certains évènements. C'est l'équivalent de trois Ferrari 250 GTO.
Mon avis
Je trouve ce type d’investissement intéressant. Oui, je vous l’ai dit, je ne suis pas un grand fan des voitures, mais les voitures youngtimer et de collection me plaisent beaucoup. Je suis pour autant un peu perdu sur le choix que je pourrai faire. Je n’aurai pas Florian comme ami, je ne sais pas trop comment je ferai pour choisir la voiture parfaite. Je pense qu’il faut s’entourer d’experts qui permettront de gagner du temps et ne pas faire de mauvaises affaires.
Pour ma part, je me tournerai plutôt vers un youngtimer, la 406 coupé V6. J’adore ses lignes, Pininfarina a réalisé un très beau job. La prise de risque est réduite compte tenu du prix, ce qui permet de commencer une collection sans se ruiner.
Disclaimer : Ceci n’est pas un conseil en investissement, en tant que CIF, je ne peux donner de conseils avant d’avoir pu comprendre qui vous êtes, vos objectifs de vie, vos contraintes et capacité financières. Tout conseil étant personnalisé, et cette newsletter étant généraliste, soyez vigilant sur vos investissements, peu importe la forme qu’ils prendraient.
Les annexes que j’ai utilisées
Je vous donne aussi les contenus que j’ai pu utiliser pour produire ma newsletter, si vous souhaitez vérifier, creuser, apprendre…
[Site web] L’usine nouvelle
[Site web] Legipermis
[Site web] Historicautogroup
[Newsletter] Article Yoann Lopez : Gagner 1 000 € / mois avec 2 voitures ?
[PDF] Enquête Socio-économique sur les véhicules d’époque par FIVA & FFVE
Vers l'infini et au dela !
Article intéressant et cohérent ! bien joué